Catégories
Non classé

Les vélos de Doisneau

À partir du 13 octobre 2022 et jusqu’au 21 janvier 2023, le Fonds Glénat présente une nouvelle exposition consacrée au photographe Robert Doisneau.

Cette exposition est présentée grâce au soutien et à l’accompagnement de l’Atelier Robert Doisneau, la Caisse d’Épargne Rhône Alpes, les Papeteries de Vizille du groupe Vicat, Hachette Livre, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, France Bleu Isère, M Tag, et le téléphérique Grenoble Bastille.


Au vélo, Robert Doisneau préférait la voiture. N’était-elle pas plus pratique pour transporter son matériel de prise de vue ? Et pourtant, sa vie durant, il a photographié des vélos : en pleine course, sur le point de tomber, à l’arrêt. Mais plus que la bicyclette aux qualités graphiques manifestes, l’explorateur du quotidien qu’il était s’est intéressé aux cyclistes. À ce père qui part à la pêche avec son fils, à ces deux cyclistes lillois qui découvrent la tour Eiffel.

Forte d’une sélection de près de 70 photographies exceptionnelles, dont de nombreuses inédites, cette exposition explore non seulement un nouveau champ de l’œuvre du photographe, mais illustre aussi l’histoire de la mobilité dans la société française. Né en 1912 à Gentilly, Doisneau est de cette génération pour laquelle le vélo est passé du statut d’objet d’émancipation à celui d’anomalie urbaine.

À travers 5 thématiques, « La petite reine des dimanches et des vacances », « Durant la guerre », « Un sport populaire », « Vélo boulot », « La fin du vélo ? », couvrant près de 60 ans de reportages, le visiteur est ainsi invité à découvrir l’histoire des âges et des usages du vélo sous l’œil malicieux de Doisneau. Une échappée extraordinaire dans les roues d’un des plus grands maîtres de la photographie humaniste.

Dossier de presse

Actions pour les scolaires

3 réponses sur « Les vélos de Doisneau »

Paradis perdu où la bicyclette était vraiment la Petite Reine du pavé.
Ce fut l’époque durant laquelle cette machine était l’outil de l’effort honnête et du bonheur absolu.
Né pendant la guerre seulement, j’ai eu la chance de vivre encore la fin de ce cycle. Seul l’Humanisme de Doisneau pouvait en garder la trace dans l’Histoire.
J’ai juste eu le temps et la chance de parcourir les routes de France et d’ailleurs, émerveillé et serein, loin de la fureur de ce cheval-vapeur qui a ruiné notre planète.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.