De l’ombre à la lumière


À partir du 24 mars 2022, le cabinet Rembrandt se réjouit de retrouver son public avec un parcours de visite enrichi de nouveaux espaces, et une thématique autour du clair-obscur pour cette nouvelle saison intitulée De l’ombre à la lumière.

Pensé comme un lieu accueillant et pédagogique, le cabinet Rembrandt illustre les valeurs de partage, de transmission et d’innovation du Fonds Glénat. Il invite à découvrir et apprécier l’art de la gravure, hissé par le génial aquafortiste du XVIIe siècle à un niveau exceptionnel de perfection et d’inventivité. Jusqu’à présent, le parcours de visite du cabinet Rembrandt s’articulait autour de trois espaces :

– Un premier espace pour introduire le visiteur à la vie de Rembrandt.
– Un deuxième espace l’invitant à comprendre la technique de la gravure et le processus créatif de l’artiste grâce à un dispositif numérique pédagogique.
– Et enfin le « sanctuaire des œuvres », consacré à la présentation d’une sélection de gravures de la collection, réparties en 5 thématiques : autoportraits et portraits de famille, scènes de genre, scènes religieuses et mythologiques, nus et, enfin, portraits et figures orientales.

C’est au cœur du sanctuaire des œuvres que les visiteurs vont pouvoir admirer les gravures illustrant plus particulièrement la thématique du clair-obscur, De l’ombre à la lumière.

Femme nue allongée dite aussi la négresse couchée

Le clair-obscur dans l’œuvre gravé de Rembrandt


Entre 1626 et 1665, Rembrandt a gravé près de 290 estampes. S’il utilisait les mêmes matériaux et techniques que les autres graveurs de son temps, il en a exploré toutes les possibilités avec une liberté et une ingéniosité à nulles autres pareilles. L’eau-forte, la pointe sèche, l’essuyage ou le choix des papiers ont été pour lui un inépuisable champ d’expérimentation.
A mesure qu’il éprouve sa technique et intensifie l’utilisation de la pointe sèche à partir du début des années 1640, Rembrandt perfectionne le rendu des ombres, renforce la puissance dramatique et symbolique de ses scènes, accentue l’expressivité de ses sujets par l’emploi du clair-obscur.
Pour ce faire, il travaille directement sur la plaque en cuivre, réalise des hachures, en lignes parallèles, pour éclairer plus ou moins les différentes parties de son dessin et donner l’illusion du relief.
Ainsi sont mises en avant des estampes particulièrement représentatives de cette technique, dont certaines ont rejoint récemment la collection du Fonds Glénat et sont présentées pour la première fois au public du cabinet Rembrandt. C’est le cas de La fuite en Egypte, pièce nocturne, mais aussi de La descente de croix à la torche ou encore Le maître d’école.